Sept heures de voyage
De routes, de montées,
A travers des paysages
De maquis, de montagnes boisées,
Après quelques ruelles,
Entre plusieurs maisons,
Une, encore très belle,
A traversé toutes les saisons,
Les meubles sentent la poussière
Et l’escalier fait du bruit,
Mais une fois les volets ouverts
La maison perd son ennui,
Comme si le temps s’était arrêté,
Il y a toujours les mêmes gens,
La place et son marché
Et quelques commerçants,
Le parc est toujours là
Entre l’Église et le cimetière,
Et, un peu plus bas,
On retrouve la rivière,
Tellement de souvenir me reviennent
Des vacances de mon enfance,
Tant de choses qui me retiennent
A ne pas sombrer dans la souffrance