Comme une petite coccinelle, J'ai volé à tire-d'aile, Sur tes lèvres me suis posée, Pour y déposer, un doux baiser.
J'ai senti ton souffle chaud, J'ai eu des frissons sur ma peau. Quand tes lèvres se sont fermées, M'emprisonnant à tout jamais.
J'aurais voulu, à cet instant, Mourir là, entre tes dents. Quoi de plus merveilleux comme couche, Que la sensualité de ta bouche.
Mais vivre encore je me devais, Alors gentiment je t'ai chatouillé. Et quand tes lèvres se sont ouvertes, Je suis sortie de ma cachette.
Rassure toi, tu n'as pas rêvé, J'étais bien là, à tes côtés. Petite coccinelle s'en est allée, De ton amour, toute imprégnée... |